Les artistes du collectif
Guillaume Abdi
(né en 1976, France), sculpteur, développe une recherche formelle autour des notions de construction, de combinaison et d’assemblage. Son travail s’élabore avec des matériaux de simple facture, notamment du bois et des matériaux de construction et de récupération, et s’exprime en 2 dimensions (assemblages/collages/dessins) ou en 3 dimensions (sculptures/installation).
Formé à l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon (2005), a également étudié les Sciences Humaines à l’Université de Grenoble (DEA / Master2, 2000). Depuis 2008, son travail est régulièrement exposé, et ses projets soutenus par les institutions culturelles.
Ses projets récents l’ont fait exposer ou travailler avec des institutions telles que le Frac Nord- Pas de Calais, le Centre d’Art Contemporain de Châtellerault, la Plateforme d’Art de Mûret, le Carré Saint-Anne de Montpellier et en galeries privées (Young International Artists, Paris / Galerie Ilka Bree, Bordeaux / Galerie Bertrand Grimont, Paris / Galerie La Bank, Paris / Agnès b, NewYork...).
Lauréat de plusieurs bourses de travail et prix, Guillaume Abdi est Professeur d’Enseignement Artistique à l’École des Beaux-Arts de Poitiers depuis 2012.
Membre fondateur du Collectif ACTE, Poitiers.
Axel Amiaud
Diplômé en design produit (BTS obtenuen 2018), puis de l’ÉESI - École Européenne Supérieure de l’Image de Poitiers (DNSEP obtenu en 2022), Axel Amiaud mène des projets mêlant divers médiums et pratiques allant de création sonore à la sculpture en passant par le dessin. En 2019 il fonde avec cinq autres étudiants de l’ÉESI le collectif d’artistes Brasier et en 2022 il intègre le collectif d'artistes ACTE. Prenant comme point de départ de sa pratique l’automobile, objet de passion familiale chez lui, Axel Amiaud travaille principalement autour du paysage et de la manière dont les infrastructures humaines l'ont influencé et modifié. Les différents projets sont autant de prétextes pour évoquer également des notions de langage,cartographie, corps ou encore voyage.
Axel Amiaud vit et travaille à Poitiers.
Sébastien Collet
Diplômé de l'École des Beaux-Arts de Bordeaux en 1998.Intervenant dans l'association Bruit du frigo de 1998 à 2010, avecpour mission l'élaboration de constructions éphémères, laréalisation d''accessoires.
Formateur en moulage pour CIRON(fabricant de la gamme de produits Pascal ROSIER)
Assistant àl'EBABX, chargé de l'aide à la production concernant lamodélisation d'objets et de volumes. (De la 3D à la matière).
Lisa Di Giovanni
a étudié à l’école de cinéma d’animation d’Angoulême et aux Beaux-Arts de Poitiers dont elle est diplômée depuis 2021. En 2022, elle réalise son premier moyen-métrage mêlant fiction et documentaire, à Poitiers.Avec la vidéo, la sculpture, les costumes et la performance, Lisa produit des récits qui s’inspirent autant du cinéma surréaliste que des sciences humaines, mêlant la fiction à un point de vue anthropologique et sociologique. Oeuvrant autant seule qu’au seinde collectifs d’arts plastiques, de scénographie, de spectaclevivant et de géographie, son champ d’action pluridisciplinaires’étend en Nouvelle-Aquitaine et à Paris.
Florian de la Salle
S’il faut un mot pour décrire mon travail celui-ci est : le protocole. Il y a un geste sculptural dans le protocole et inversement, la pratique de l’expérimentation scientifique est souvent le résultat d’un émerveillement sensible. Je me trouve alors sur une crête, partagé entre le sensible et l’exigence scientifique, la question du protocole dans l’art devenant aussi une interrogation sur l’art dans le protocole scientifique.
Depuis 2017 j’ai entamé un travail de recherche sur la couleur. Un des points d’entrée par lequel j’aborde ce vaste domaine, à été l’utilisation du phénomène de capillarité pour colorer différents matériaux. Jusqu’ici, mes recherches ont porté sur la coloration de deux types de matières : le papier buvard et la porcelaine. Pour explorer les possibilités d’obtention de couleurs différentes, j’utilise un protocole emprunté à la science de la chimie, la chromatographie.
Coline Genevrier
est une artiste transdisciplinaire qui croise vidéos, musique, performance et costumes aux aléas des histoires qu'elle transmet.
Elle affectionne les comédies musicales, le théâtre de l'opprimé et les PNJ des jeux vidéos. Diplômée des Beaux arts de Poitiers en 2021, elle alterne entre des temps de co-création, des pratiques théâtrales d’intervention et un travail documentaire et musical pour développer ses récits en lien avec les territoires qu’elle investit.
Favorisant l’espace public comme terrain de jeu, elle crée l’association Portes d’entrée en 2022 afin de réhabiliter des personnages abandonnés dans nos quotidiens.
Elle forme le Duo Dannie Distille avec Lisa Di Giovanni et fait partie de l'association de spectacle vivants l'Archipel de la Sauvague, Centre-Val-de-Loire
Julie Monnet
dessine, observe, collecte et traverse le paysage, souvent en périphérie des villes. Se déplacer est de l’ordre de l’instinct et lui est nécessaire. Son processus de pensée est flexible, sans médium de prédilection en adaptant une technique, un outil à ce qu’elle souhaite représenter. Ces recherches s’articulent entre une pratique et une démarche polymorphe autour du paysage et donnent à voir les miroitements, les reflets d’une perception en mouvement : une atmosphère, un agencement de formes et de matières, une pensée. Cette archive du visible, ce qu’elle perçoit à un moment donné, s’apparente à des rushs, focus, plans rapprochés ou larges. C’est une mémoire en travelling qui tente d’agir comme un panoramique en séquences et dont elle se sert à l’atelier.
Elle est professeure d'enseignement artistique au Beaux-arts, école d'arts plastique de Grand Poitiers au pôle adulte. Elle est co-présidente et trésorière adjointe du Collectif Acte.
Benoit Pierre
Toujours sensible au contexte de ses interventions, Benoit Pierre convoque et télescope les grands mythes qui ont forgé notre héritage culturel. Son art tient de l’enquête : il s’attache à mettre en évidence la fragilité du monde, par la somme d’opérations de lecture, de citations, de détournements et de réminiscences, d’hommages et de traductions formelles.
Eva Prouteau
Extrait de la feuille de salle de l’exposition EPOPEA, Centre d’art La Chapelle Jeanne d’Arc, Thouars, 2020
Co-président et co-fondateur du collectif ACTE.
Sécrétaire-adjoint du Réseau Astre
Conseiller CESER
Benoit vit et travaille à Poitiers.
Dominique Robin
Dominique Robin vit entre les l'Italie (Rome) et sa région natale dans le Poitou. Ses expositions (en Europe, en Afrique, aux Etats-Unis) témoignent de la sensibilité et de la pertinence du travail de cet artiste qui croise les technologies de l’image, depuis la photographie et le dessin jusqu’à l’installation, la vidéo ou le livre d'artiste. Son obsession autour des échelles du temps trouve naturellement à s’exprimer dans des œuvres dont les accents écologiques révèlent paradoxalement l’inquiétante beauté des paysages contemporains : l’empreinte des centrales nucléaires dans le paysage (Réaction, 2015), les champs de culture intensive), les effets du carbone sur l’environnement... En 2017, il a développé un projet sur les « pierres puzzles » des montagnes toscanes : des pierres fragmentées par les intempéries dont il cherche à maintenir les formes ancestrales. Suite à cette série, son travail sur le minéral l'a porté sur les bords de l'Hudson Valley (New York) où il développe un projet de dessins et de textes (Mahicantuck, New York, Italian Academy).
Marie Sirgue
Ne pas considérer le réel frontalement mais chercher l’angle qui pourra le mieux évoquer sa singularité est un des fondements de ma démarche. Quand j’entreprends un projet au sein d’un territoire, je commence par l’arpenter, j’observe, je glane des images puis repars avec ma récolte pour que les choses et les pensées se relient et rentrent en collisions. Souvent, plusieurs pistes murissent en parallèle et se font écho. Pendant mes années d’apprentissage à l’école d’art de Toulouse, j’ai privilégié le moulage comme mode d’appréhension de la réalité. Reproduire, dupliquer, déformer, assembler, changer la texture... d’objets les plus divers, m’apparait aujourd’hui encore, comme une activité fondatrice de mon travail artistique. Quand j’utilise d’autres techniques (céramique, marqueterie, construction...) le principe du moulage (objet original/copie) reste au cœur de mes préoccupations. Je revendique mes œuvres comme des contrefaçons du réel. Les objets que je manipule trouvent, à travers mon geste, un nouveau statut artistique et symbolique tout en gardant la trace de leur forme originelle.
