«Marie Sirgue crée des zones incertaines et décalées, peuplées de faux-amis, de trompe l’œil, d’objets utilitaires répliqués, de doubles illusoires. Le paradoxe et l’ambiguïté y sont savamment cultivés. De la douce ironie de ses détournements d’objets à la virtuosité technique de ses contrefaçons, elle brouille les horizons d’attente du spectateur et repousse les limites du faux et de l’authentique. Par un jeu de métonymie, elle interroge les territoires qu’elle arpente, les structurations sociétales, les faits et légendes du quotidien. Rien de spectaculaire ni de décoratif. Elle opère avec humour et discrétion et altère l’ordinaire. » Cendrine Krempp

Il développe par la photographie et la vidéo, une réflexion à la démarche éclectique, documentaire, fictionnelle et onirique, sur notre relation au monde, l’appréhension de l’espace, de la nature et du paysage. 
À l’intérieur d’espaces protégés, ou à leurs frontières, ses itinéraires se situent là où les activités et le temps humain se mesurent au temps géologique.

En2008, il est lauréat du Prix Kodak de la critique Photographique avec la série      « Spitzberg 78,15 ° N 16 ° E ». Ses photographies ont été exposées en France, en Angleterre et plus récemment au Canada, en Grèce et au États-Unis lors de la 5ème édition FOTOFILMIC17.

Depuis 2010, il poursuit ses recherches photographiques et vidéos en France et en Espagne, notamment dans les Alpes et les Pyrénées, où il réalise les séries Entre-temps, 1774-2020, Paysages avec figures et Corps étranger.